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La Diatribe Infernale
05:28
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Vilipendé par les hommes de Dieu
Le Prince noir reprouvé par le Seigneur des Vertueux
Décrié tout au long des siècles
Supportant les déchaînements et les tempêtes
Maintenant nous répliquons en son nom
Pour qu’Il reçoive son juste dû
Nous définissons désormais le Bien et le Mal
Chaque vers de notre Parole est un Enfer vivant
Un désert aride de métal et de pierre
À l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud
Nous faisons un signe qui proclame :
La mort au faible, la santé au fort!
Car nous nous élevons pour défier la bonté du monde
Les commandements de ceux qui nous mentent
Aucun dogme étouffant ne réprime la langue de feu
À l’aube de la grande invasion blasphématoire
Prenez le crucifix et son symbole iconique pour l’Avénement
Nous le brisons sur le dos de la Foi
Voyez! L’imposture!
Lisez et apprenez la Loi!
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2. |
Déliquescence
04:44
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Corps couvert de plaies qui suppurent
Courbé et prostré, envahi par la fièvre
Murmurant des perfidies à travers la chair
Devant le mur de la miséricorde
Qui s’effondre une pierre à la fois
Attentif au son de la Voix qui appelle
Celui qui pourrit est soulevé par le songe :
« Que les vomissures montent comme l’encens
Que les agneaux se vident de leur sang
Que les calomnies deviennent symphonie
Qu’aucun adversaire ne traverse la nuit »
Fais-leur la grâce de voir le Mal
Et de le connaître
« Asséché comme le feu
Angoissé comme la mort »
Ce qu’ils ont vu dans ta victoire
Qu’ils le glorifient comme une infamie
Multiplie les lamentations des hommes
Laisse les fardeaux écraser leurs épaules
Nourris d’une main vide et crasseuse
Telles les offrandes d’un maigre sacrifice
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3. |
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Dessein de maléfices, d’oppression diabolique
Visions pourpres du mauvais Œil
La souillure, la sécheresse éternelle
Du sang versé au Calvaire des mortels
Et les légions funestes du Grand Brasier
Repoussées jadis dans l’abîme
Chantent les louanges en mémoire
De l’antique serpent, ministre de sa Gloire
Et les Esprits mauvais rôdent
Pour chasser les âmes par milliers
Et les calamités grondent
S’abreuvent du venin de l’Origine du monde…
Et le poison sur l’arme, l’essence corruptrice
Guidés par l’insondable influence maligne
Accueillis par la Présence, machinations sataniques
Dans les ardeurs brûlantes!
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4. |
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Nous ne sommes pas disposés au Pardon
Loin du repentir, de la transformation
Naufragés de foi, peste hérétique
Rassemblés dans l’ombre
Nos menées perfides
Pour une division profonde
Début de l’Ordre infecté
« Condamnés! »
L’Incandescence du Bûcher
D’aucune confession embrasé
L’Incandescence du Bûcher
Terre des empereurs nés
Au bras séculier, notre peine fixée
Le jour dernier des langues crachent
Et hurlent comme les corbeaux
Jusqu’à nous, loups ravageurs de troupeaux
« Condamnés! »
L’Incandescence du Bûcher
Noircir les fronts immaculés
L’Incandescence du Bûcher
Étendard des perversités
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5. |
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Sous le signe de l’aveuglante révélation
Du noir soleil de la révolution
Paysage éclipse, cités glacées sans lumière
En plein été comme au cœur de l’hiver
Le son glorieux des Sept clairons
Au Crépuscule des nations
Je révèle le sépulcre du Nouvel Âge
L’ombre solennelle sur tous les visages
Derrière la poussière, aucun astre luit
S’effondre dans la guerre, le malheur et l’oubli
Le son glorieux des Sept clairons
Au Crépuscule des nations
Seul, vers l’éminence
Devant l’ascension du Soleil noir
Seul, tourné vers la mer
Devant l’ascension du Soleil mort
Ciel béant de noirceur, de fosses communes
Le lieu trouble des grandeurs et des fortunes
Des éclats de pierre couvrent de mille deuils
Engloutissent l’horizon, les fils et les aïeuls
Témoin de l’engeance qui corrompt
Soumis au serment des Persécutions
Seul, vers l’éminence
Devant l’ascension du Soleil noir
Seul, tourné vers la mer
Devant l’ascension du Soleil mort
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6. |
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Nos paroles se muent en ordres
Lacérant les formes grotesques de ceux qui s’opposent
« Sois démon, sois l’écharde de pure agonie
Gouverne-les désormais à travers le Culte
De ton message immonde
Emplie de blasphèmes, la Bête hurle ! »
À la grâce des chimères nous dominons
De ce faux sourire nous les jugeons
Les tombes retournées, les images pieuses consumées
À l’ombre de Saint-Pierre, le Diable prospère
Nos paroles se muent en ordres
Lacérant les formes grotesques de ceux qui s’opposent
C’est à présent un rempart que la nouvelle Rome
Une invincible armure sans foi et sans Dieu
Détournée du Juste, forte de l’Empereur sa dévotion
L’Ennemi contre Nous
Craint notre courroux
Nous forgeons des fers
Pour accabler l’Église des Pères
Sion l’emblème est vaincue
Écrasée et perdue
Et Satan conspire
Il suffit d’un mot pour ruiner le Saint Empire
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